La mélancolie du dimanche
Le dimanche
Un jour où tout s'arrete, le dimanche est un jour de pause,
même nous on est bizarre le Dimanche.Moi je voudrais des
dimanches qui bougent, en profiter pour des balades...mais seule...
Le mélancolie du dimanche c'est le dernier livre de Christine Orban.
Un dimanche, en faisant des rangements, Indiana
trouve dans une boite à chapeau la lettre d'un amant,
vieille de dix ans, et qu'elle n'avait jamais ouverte.
(Entre temps elle s'est mariée, et elle a eu un enfant.)
Avec cette lettre, tout son passé ressurgit.
J'ai envie de le lire.
La Mélancolie:
C'est le sentiment habituel de notre imperfection. Elle est opposée à
la gaieté qui naît du contentement de nous-mêmes : elle est le plus
souvent l'effet de la faiblesse de l'âme et des organes : elle l'est
aussi des idées d'une certaine perfection, qu'on ne trouve ni en soi,
ni dans les autres, ni dans les objets de ses plaisirs, ni dans la nature;
elle se plaît dans la méditation qui exerce assez les facultés de l'âme
pour lui donner un sentiment doux de son existence, et qui en même
temps la dérobe au trouble des passions, aux sensations vives qui la
plongeraient dans l'épuisement. La mélancolie n'est point l'ennemie
de la volupté, elle se prête aux illusions de l'amour, et laisse savourer
les plaisirs délicats de l'âme et des sens. L'amitié lui est nécessaire,
elle s'attache à ce qu'elle aime, comme le lierre à l'ormeau.
Le Féti la représente comme une femme qui a de la jeunesse et
de l'embonpoint
sans fraîcheur. Elle est entourée de livres épars, elle a sur la table
des globes renversés et des instruments de mathématiques jetés
confusément : un chien est attaché aux pieds de sa table;
elle médite profondément sur une tête de mort qu'elle tient entre
ses mains.
M. Vien l'a représentée sous l'emblème d'une femme très-jeune,
mais maigre et abattue : elle est assise dans un fauteuil, dont le
dos est opposé au jour; on voit quelques livres et des instruments
de musique dispersés dans sa chambre, des parfums brûlent à côté
d'elle; elle a sa tête appuyée d'une main, de l'autre elle tient une fleur,
à laquelle elle ne fait pas attention; ses yeux sont fixés à terre,
et son âme toute en elle-même ne reçoit des objets qui l'environnent
aucune impression.
Denis Diderot
Ecrit par Elfe-en-moi, le Dimanche 14 Mars 2004, 15:40 dans la rubrique "Il était.... aujourd'hui".
De vous à moi
Elle-M
14-03-04 à 22:55
Oui, il donne envie de le lire.
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